Prise de terre

L’utilité première de la prise de terre est d’assurer la protection des personnes et des biens en cas de défaut électrique.

Le courant électrique de votre installation circule alternativement à une fréquence de 50 Hz entre le conducteur de la phase et celui du neutre. Tous deux sont isolés.

En cas de défaut d’isolement dû par exemple à une altération de la qualité des isolants, il peut se produire une fuite de courant vers la terre. Si vous venez à toucher un appareil électrique en défaut alimenté en électricité sans qu’il ne soit relié à la terre, vous risquez un choc électrique et c’est vous qui allez jouer le rôle de la prise de terre.

Cela est également valable pour les animaux dans les élevages.

Grâce au fil électrique vert et jaune de votre installation, la mise à la terre du circuit électrique établit une liaison permanente entre la terre et la carcasse métallique des appareils électriques appartenant à la classe d’isolation électrique I équipant votre habitation. Cette liaison à la terre se comporte comme une « porte de sortie » pour les courants de fuite.

Elle n’est cependant pas suffisante à elle seule. Il faut lui associer un interrupteur différentiel dont la fonction est de couper le courant sur la partie de l’installation électrique concernée par le défaut, dès qu'un écart d’intensité est détecté entre le courant d’entrée véhiculé par le fil de la phase et celui de sortie véhiculé par le fil du neutre.

Donc si vous touchez l’appareil défectueux, il y aura davantage de courant dans le conducteur de la phase que dans celui du neutre, car une partie du courant repartira par le sol. L’interrupteur différentiel s’en rendra compte car le champ magnétique produit par l’addition des courants d’entrée et de sortie ne sera plus nul. Il stoppera alors le courant pour vous protéger.

Le disjoncteur, quant à lui, a pour vocation de protéger les circuits électriques contre les surcharges et courts-circuits pouvant entraîner un incendie, mais il ne vous protège en aucun cas des électrocutions.

Souvent passée sous silence, la seconde utilité de la mise à la terre, et non des moindres, est d’assurer l’évacuation des champs électriques basse fréquence produits par les équipements et les installations électriques.

En électricité biotique ou biocompatible, il est important de prendre en considération ce champ électrique, mais également le champ magnétique ainsi que la prise de terre, en plus des charges électrostatiques dues aux frottements avec certains matériaux et à un taux hygrométrique de l’air insuffisant.

Un champ électrique existe toujours autour des câbles et des appareils électriques dès lors qu’ils sont raccordés à une prise électrique sous tension, que l’appareil concerné soit éteint, en veille ou en marche. Ce champ est proportionnel à la tension du courant et il s’atténue avec l’éloignement. Dans une installation électrique, le fait d’utiliser des solutions de blindage électromagnétique permet d’annuler l’émission de champs électriques sur les conducteurs concernés, comme s’ils étaient protégés à l’intérieur d’une cage de Faraday.

Le bois, considéré à tort comme non conducteur, diffuse le champ électrique et amplifie la problématique de pollution électrique à l’intérieur des bâtiments. Lors de la mise en œuvre de ce matériau dans les constructions, comme par exemple dans les maisons à ossature bois, l’utilisation de ces solutions de blindage est vivement conseillée.

Quant au champ magnétique, il est généré par la circulation du courant électrique à l’intérieur des câbles et des appareils électriques. Il apparaît donc dès que l’appareil est en fonctionnement. Son intensité dépend du flux de courant fourni et s’amplifie avec la distance d’éloignement entre le conducteur de phase et celui du neutre.

Le champ magnétique traverse la plupart des matériaux de construction qui ne sont capables de l’atténuer que s’ils possèdent une forte perméabilité magnétique.

La prise de terre, quant à elle, en plus de jouer un rôle primordial dans la sécurité électrique, assure la protection contre les champs électriques de basse fréquence comme évoqué précédemment. Ces champs électriques sont omniprésents dans votre environnement. Ils sont émis par les installations électriques et les différents équipements électriques qui font partie de votre quotidien.

On peut citer notamment : box internet, téléphone filaire connecté à une box, alimentation d’ordinateur, chargeur de smartphone, lampe de bureau, lampe de chevet, radioréveil, téléviseur, console de jeux, fer à repasser, lave-linge, réfrigérateur, table de cuisson, hotte aspirante, four, robot ménager, chauffage électrique, structures métalliques des bâtiments, carcasses métalliques des appareils et machines électriques voire de certains luminaires, solutions de blindage électromagnétique tant qu’elles ne sont pas reliées à la terre, etc...

Une pollution méconnue causée par des équipements fréquents à proximité desquels vous passez beaucoup de temps, mais qui s’avère bien réelle puisque détectable et mesurable au moyen d’instruments scientifiques dédiés.

Sur le plan de l’hygiène électromagnétique, moins la résistance de la prise de terre est élevée, plus la mise à la terre s’avère de qualité et efficace pour neutraliser les pollutions générées par les champs électriques basse fréquence.

En cas d’absence de prise de terre, ces champs présents dans les constructions ne s’évacuent pas. Ils peuvent alors favoriser des troubles, notamment d’ordre neurovégétatif, tels que maux de tête, insomnies, fatigue chronique, stress, problème de concentration, irritabilité, nervosité, etc... En fonction de l’intensité des champs, de la durée et de la fréquence de l’exposition, mais aussi des sensibilités individuelles très variables, ces troubles peuvent évoluer en intolérance et en électro-hypersensibilité (EHS).

Le corps humain est composé de plus de 95% d’eau en nombre de molécules. Le volume d’eau qu’il contient varie de 80% chez les nouveau-nés à 55-60% chez les séniors. Il décroit avec la déshydratation liée à l’âge. Les champs électriques et magnétiques artificiels ont une incidence sur l’eau en général. De ce fait, ils perturbent les fonctions cellulaires et neurologiques chez l’être humain majoritairement constitué d’eau, et peuvent avoir des conséquences sur sa santé.

Soyez vigilant : ce n'est pas parce que l'on ne ressent rien qu'il ne se passe rien !

On préconise dans l’habitat une valeur de résistance de la prise de terre comprise entre 10 et 30 ohms.

Dans le domaine de l’élevage, notamment à l’intérieur des salles de traite, elle doit idéalement être inférieure à 18 ohms. Les animaux sont en effet plus sensibles aux courants parasites, leur résistance ohmique étant bien inférieure à celle des humains.

En cas d’absence de mise à la terre dans votre habitation, vous ne pourrez pas vous protéger contre les champs électriques de basse fréquence.

Plus vos matériaux de construction sont conducteurs, plus ils vont avoir tendance à diffuser ces champs électriques. Les matériaux qui diffusent peu le champ électrique sont la pierre, la chaux, la brique, la terre, le ciment, le béton.

Il est indispensable que tous vos appareils électriques soient dotés d’une fiche avec terre, et que vos prises murales destinées à les recevoir soient raccordées à la terre.

C’est par cette même terre que s’évacueront également tous les champs électriques captés par les différents dispositifs de blindage équipant votre habitat.

Dans la pratique, à l’exception des équipements électriques appartenant à la classe d’isolation I pour lesquels le raccordement à la terre est obligatoire, peu d’appareils électriques intègrent aujourd’hui un conducteur de terre. C’est le cas notamment des appareils isolés appartenant à la classe II, paradoxalement très émetteurs de champs électriques, et dont la fiche ne compte que 2 pôles (phase et neutre). Il existe néanmoins des solutions pour y remédier à condition que ces appareils possèdent une prise USB-A ou USB-C ou RJ 45 métallisée, ou une surface métallique, ou une borne GND, ou encore une fiche d’alimentation ronde.

L’habitat se doit d'être un lieu propice au repos et à la régénération de chacun. Cela est d’autant plus vrai pour la chambre où nous passons approximativement un tiers de notre existence. Mais c’est justement pendant la période de sommeil que nous sommes le plus vulnérable. La priorité est donc de préserver l’environnement immédiat du lit en y réduisant au maximum les pollutions générées par les champs électromagnétiques.

Mais pour cela, il faut que la mise à la terre de notre logement soit efficace.

Etes-vous certain que ce soit bien le cas chez vous ?

Il n'existe pas d'installation électrique biocompatible type. Chaque habitation possède une configuration unique et doit faire l'objet d'une étude spécifique. Les mesures nécessitent un certain savoir-faire ainsi que des appareils adaptés.

N’hésitez pas à faire appel à NéoTerr’Happy pour un diagnostic électromagnétique à prix abordable, qui vous permettra de vérifier votre installation, connaître les caractéristiques de votre environnement électromagnétique, et vous protéger des pollutions liées aux champs basse fréquence et aux hyperfréquences.